3 jours de soleil, 3 jours au bord de l’eau, loin des sommets, loin du froid, de la bise. Nous voila dans les Calanques. Au programme escalade et peut être baignade…
Annette nous accueille dans une petite maison proche de Cassis. Un bon lit, une douche chaude et un barbecue, voila de quoi passer un bon séjour.
Nous choisissons de grimper dans le secteur de la calanque d’en vau. Le site est accessible après 4 km de marche depuis Cassis, nous sommes maintenant dans le 10eme parc national français. Créé depuis avril 2012, il va permettre une protection renforcée du site, vu la quantité de personnes qui circule, autant sur terre que sur mer, il y a de quoi faire!
Echauffement…
Presque grande voie…
Arrivée du team La Grave.
Les copains au soleil.
Patis et Axel
Le dernier jour direction Morgiou, vers un site de couenne a l’abris du mistral.
J’avais bien des projets pour cet hivers 2015, mais la météo en a décidé autrement. Quelques avalanches, chute de blocs de glace et contre temps divers ont eu raison de ma motivation; pas de raid, de bivouac ou de longues sorties en solitaire. Les week end gris s’enchainent, du coup les sorties se font rare. C’est court, c’est pas loin, mais c’est bien!
Le Tabor bien sur! Depuis Villard saint Christophe, avec a la clé un tour dans la station de l’Alpe du grand serre.
Un tour aussi du coté du col du Noyer, au sommet du Chamois, bien nommé parce que ce jour là je n’ai pas vu la spatule d’un skieur, mais les chamois étaient bien au rendez vous.
Enfin quelques jours dans le Champsaur entre Mourre froid et Casse du Diable.
Ce début de saison est un peu mou, mais la neige de février nous permet enfin de faire ce week end du 8 février, 2 belles sorties en ski de rando.
La première a lieu dans le Massif du Dévoluy sur « la tête d’Oriol » avec Cedric, Annette, Lionel et Victor.
Une journée sous le soleil, je ne me lasse pas des panoramas de ce massif. La, c’est le Grand Ferrand.
La chaleur nous surprend mais on profite d’excellentes conditions de neige pour la descente. Philippe et les Gillardes en arrière plan.
Le lendemain, un petit tour en Matheysine vers le sommet de la cavale, changement d’ambiance: froid, brouillard, vent sur la crête. Dans la foret, la neige est toujours aussi bonne.
Pour cette fin d’année rien ne sert de courir… physiquement, je suis forfait pour le trail des templiers de ce week end. Nous profiterons des derniers jours de soleil de cet automne exceptionnel, avec un peu d’escalade en famille, sur le site école de saint Séries. Nous voila chaud pour faire un tour sur la via ferrata située sur l’autre rive. Un aller-retour sur le première partie, car vraiment physique: on reviendra c’est sur! Une portion reste accessible pour faire une boucle, la grotte et le pont de singe. Pour finir: Voie verte Carnon-Grande motte en vélo http://youtu.be/gYlTTa7c0DY
Puisque la neige se fait attendre, c’est parti pour 2 jours de rando dans un massif voisin: la chartreuse. Départ de Grenoble, direction la bastille.
Fini le bruit de la ville, place a la brume et au silence.
Le col de Vence puis le Sappey, je fais le plein d’eau et monte en direction du col du coq.
Bivouac aux chalets d’Emeindras (1450m) Porte fermée, accès reservé au berger. Je pose ma tente dans l’abris, ce qui est déjà pas mal! Pas de neige cette nuit, juste le givre, et le froid.
La brume reste au niveau de la foret et arrivée au col des Ayes je peux enfin voir les sommets et de belles éclaircies.
Bien sur, je suis versant Nord, donc pas de soleil… enfin juste pour les yeux.
Descente vers saint Pierre de chartreuse, par des sentiers balisés pour le trail. Fini les pistes boueuse, un tapis de feuilles c’est quand même plus confortable.
Je pensais voir un peu de faune, mais rien… juste quelques lamas dans un enclos!
La chartreuse est encore plus isolée que la Matheysine: pas de bus pour le retour, je fini donc par 15 km de route de nuit pour rejoindre Grenoble.
Rentrer de nuit : même pas peur, je commence a avoir l’habitude!
Début Avril: La saison de ski se termine sur la montée au col Jean Martin (La Muzelle) depuis Bourg d’Arud avec Kate et Flo. +2000m de déniv. une belle journée pour un anniversaire!
La saison de trail avec Buis les baronnies, le semi de Vizille, Trail Dieulefit, puis le col d’Ornon, et le cross du pain… en spectatrice.
Laure assure au cross du pain
Le TTT a Buis les Baronnies
Famille Odon a Ornon
Annette au semi de Vizille
Préparation au passage du probatoire sésame indispensable pour accéder a la formation d’accompagnatrice en moyenne montagne.
Passer d’un massif a l’autre
Orientation
Longues marches avec Ann-So
Aurore pour le terrain varié
Observer et comprendre, faune, flore, traditions…
Pour que début septembre a Chichiliane et avec une météo favorable,
je réussisse les 4 épreuves (marche, terrain varié, orientation, entretien), enfin!
Un petit séjour dans un de mes coins préférés en compagnie d’Aurore. Une météo parfaite pour profiter du ski de rando et caler deux belles sorties raquettes entre fondue et crêpes aux myrtilles.
Le Jura est un massif « plat », plein de forets et de pistes de ski de fond et de sportifs en collant. J’ai choisi d’en traverser une partie en raquette en suivant les GTJ (grande traversée du jura).
La première difficulté est de gérer le transport. A l’aller, covoiturage jusqu’à la station de Métabief, départ de mon itinéraire. Au retour, stop+navette+train.
Deuxième question, les étapes. Peu de refuges, pas d’info sur les cabanes ou les granges, réserver en gite ne permet aucune souplesse. Je choisi de porter un bivouac hivernal (gros duvet, tente et pelle a neige…) soit 12 a 13kg avec le ravitaillement et l’eau.
Jour1: 13h, Départ de Métabief 1000m, direction le Morond, sommet de la station, puis les crêtes du Mont d’Or (1461m) point culminant du secteur. La météo est favorable, la neige est bonne, vers 15h, descente dans la foret. Le balisage deviens aléatoire, les pistes de fond se succèdent, quelques fermes imposantes typique de la région aident a m’orienter . Premier bivouac a 19h derrière le « chalet Vannode » c’est la pleine lune, la nuit est douce, pas de vent. (20km/500m+/5h)
Jour 2: Départ 9h, direction Mouthe, la ville d’ou part l’officiel GTJ raquette. Il fait beau, je traverse une ville déserte malgré de grosses infrastructures (écoles, hopital…). Ravito en comté et direction les hameaux environnants hors foret pour profiter du soleil (GTJ pédestre). Bivouac secteur « entre cotes du haut ». (17km/500m+/7h)
Jour 3: Départ 8h sous la neige. La montée au Bulay (table d’orientation) n’a aucun intérêt par cette météo. Il pleut maintenant, la foret deviens monotone, je ne croiserais que 2 promeneurs aujourd’hui. La pluie s’intensifie, je choisis de m’arrêter en Gite a la Chapelle des Bois. Il faut tout faire sécher. (18km/300m+/5h)
Jour 4: Départ 9h Pas de pluie mais les 12° n’arrangent pas l’état de la neige. Montée a la roche Bernard pour atteindre le Chalet Gaillard, gite d’étape (on ne peut réserver qu’en demi pension!) La traversée de la belle foret du Risoux ne pose pas de problème de balisage, le passage de nombreux randonneurs crée un rail dont on ne sort pas facilement! Arrivée au Bois d’Amont, quelques maisons typiques couvertes de tavaillons, et des pistes de ski encore et encore… La neige ne porte plus, même sur les itinéraires damés. J’alterne avec la route pour atteindre la Cure puis l’école nationale de ski au sud des Rousses. L’entrée dans la foret du massacre permet de retrouver quelques pistes encore en état pour monter au carrefour de la Frasse. Nuitée en Gite dans un magnifique chalet de bord de piste. (26km/400m/8h)
jour 5: Départ 10h, il pleut a nouveau, la traversée de la foret du massacre est interminable. Malgré le balisage de la GTJ raquette, (étiquettes accrochées aux arbres) la carte reste indispensable car ce balisage n’est pas régulier et les piquets jaune jalonnent aussi bien les raquettes que le ski… c’est trompeur! Dans la combe de la chèvre la neige ne porte plus, l’itinéraire raquette deviens impraticable, les pistes de fond étant interdites aux piétons… j’arrête a Lajoux. (8km/100m+/3h)